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Plaisir de vivre
9 janvier 2009

Le bonheur sans conditions !

Tout irait mieux si j'avais (cochez la réponse qui s'applique): a. un cul moins gras b. un plus gros salaire c. l'humeur moins gris d. ce vase en grès qui irait parfaitement sur mon buffet. Cette question un peu caricaturale illustre bien que l'on a souvent l'habitude de s'imposer des conditions pour être heureux. Si à chaque fois on se dit qu'on sera heureux après avoir atteint tel objectif ou réalisé tel rêve, on ne se donne pas l'occasion d'être heureux quand ça nous tombe dessus. Moi aussi, comme beaucoup de femmes j'aimerais peser un peu moins et avoir un ventre un peu plus plat. Mais si je me dis que je serai épanouïe uniquement après avoir perdu du poids, que je ne pourrai être heureuse que quand je rentrerai dans un taille 40 (comme quoi je ne suis pas exigeante !), alors je m'empêche de voir, entendre, sentir des choses qui pourraient me rendre heureuse dès le moment où ils me tombent dessus. Comme ce compliment d'un collègue ou les mains de mon homme sur ma taille: si je vis dans la perspective d'un bonheur à venir, si j'applique tous mes efforts à atteindre cet objectif, je serai tellement focalisée sur ce but que je ne serai pas ouverte à ces manifestations positives à mon égard. Toutes celles qui ont fait régime savent comment un simple macaron au pistache peut être le centre de toutes nos préoccupations ! Il y a des gens qui se disent qu'ils auront atteint le bonheur lorsque la maison est payée, la voiture est une Audi TT et la piscine entourée de quatre enfants (ou de trois superbes blondes...). Je conçois qu'on puisse être heu-reux quand on vit son rêve, mais en quoi est-ce que cela devrait m'empêcher d'être heureux aujourd'hui, alors qu'on loue encore un petit appartement et qu'on se déplace en métro ? Je ne dis pas qu'il faut laisser tomber ses objectifs et ses rêves, au contraire. Il faut juste éviter de se laisser obnubiler par son rêve: c'est aujourd'hui que je vis et que j'ai envie d'être heureuse - même si je n'ai pas encore réalisé mon rêve. Pourquoi attendre d'avoir mon Audi TT pour être heureuse alors que ce matin, en passant au-dessus de la Seine en métro, la vue qui m'était offerte était splendide ? Pourquoi m'imposerais-je d'avoir un corps de rêve afin de me sentir belle, alors qu'aujourd'hui je peux me sentir désirable grâce au compliment de mon collègue ? Le bonheur se goûte mieux sans conditions, alors cessons de nous obnubiler avec un hypothétique bonheur à venir sous conditions, et restons ouverts pour les petits bonheurs du jour.
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